8 août 2012

Psychothérapie de l'EVJF

Dis moi qui tu es, je te ferai ton EVJF...

L'un des premiers éléments à déterminer pour préparer un enterrement de vie de jeune fille/de garçon (pour simplifier ici et dans les prochains articles, on parlera surtout d'EVJF) est le thème de la journée. Le principe d'un thème peut sembler inutile, ou au contraire logique, mais en attendant, c'est la seule façon de préparer un emploi du temps coordonné et qui correspondra parfaitement à la future mariée.


Et la seule façon finalement pour la personne qui organise les activités est de bien connaître la mariée et ses centres d'intérêts et limitations (prévoir un plan acrobranche pour quelqu'un qui souffre de vertige est plutôt limite...), mais surtout de bien communiquer sur les choses qu'elle est prête ou non à faire.


Dites moi qui ELLE est, je lui ferai son EVJF...

Il faut aussi penser au groupe entier: que la future mariée aime les sports extrêmes, soit dingue de sushis ou adore les bébés animaux, c'est bien joli. Par contre c'est loin d'être sûr que les invitées suivront toute la journée au zoo, ou se lancent en saut en parachute ou en atelier découpage de maki toute la journée. Il est bien entendu nécessaire de trouver un certain équilibre pour que tout le monde passe un bon moment.

Il peut être intéressant de demander à tous ce qu'ils pensent de la future mariée, en toute subjectivité: l'amie d'enfance est généralement différente de la lycéenne, de l'étudiante, de la collgèe de bureau, de la copine du cours de gym, etc. Une même personne, différents profils, différentes histoires (et la future mariée a beau être notre meilleure amie, il faut savoir partager - un peu quand même). Cela réserve parfois des surprises intéressantes (révélations croustillantes, abilité soudaine à savoir jongler ou toucher son nez avec sa langue, choses dont on n'était bien entendu par au courant) et permet d'élargir le champ des possibles.

La petite dose d'égoïsme du jour

Après, il faut aussi rester réaliste: les dynamiques de groupe font en général qu'une ou deux personnes maximum s'impliquent réellement à 100% (voire plus) pour préparer le  programme, proposer des jeux et bosser sur la cadeau souvenir s'il y en a un. Organiser un EVJF, quand on est seul(e), ça implique donc pas mal de boulot, de boîtes mails spammées sans réponses, d'appels de prestataires et de travail sur Word ou Powerpoint. Alors il y a un moment où il faut savoir être égoïste et s'arrêter un moment: tout comme un mariage, un EVJF et ses moindres détails ne peuvent pas être gérés sans inclure une bonne dose d'inconnu, de changements de dernière minute, d'annulations surprises et de temps foireux.
C'est bien joli de se décarcasser, mais finalement, celui/celle qui organise a aussi bien le droit de profiter de la journée et mettre les pieds sous la table comme le reste du groupe. Et que personne ne jette la première pierre en cas de doute ou pépin dans le programme: les mails envoyés il y a plusieurs semaines et restés sans réponse, c'était bien pour une raison.

Les conseils de base

- s'y prendre à l'avance: ça permet d'envisager toutes les options, comparer et contacter les prestataires, et bloquer le programme tôt, en particulier lorsque la saison des EVJF est là. D'autant plus important quand l'EVJF se déroule dans une autre ville ou que le groupe est important.

- s'y prendre à la dernière minute: ça permet de ne pas trop se prendre la tête non plus et d'embrasser l'inattendu à pleine bouche. Efficace pour celles qui savent gérer leur stress correctement, à éviter carrément si on est une "control freak" ou la reine du tableau excel (comme moi).

- garder un esprit ouvert et se rappeler que non, ce n'est pas notre EVJF à nous, mais celui de la future mariée: c'est elle la reine de la journée, il faut savoir relacher la pression et la bichonner, ELLE.



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