Samedi parisien

Le dernier samedi avant Noël, je me décide à faire mes dernières courses de Noël du côté des Grands Boulevards - les challenges ridicules, j'aime ça. J'avais tout prévu, le timing, le trajet et surtout l'idée de m'attarder sur les vitrines de Noël que l'on voit partout maintenant (pas un blog sans une vingtaine de photos des poupées rouges Dior et des robes de luxe affichées).

Et voilà, il s'est mis à pleuvoir, version "une-vache-qui-pisse-dans-un-tonneau-c'est-rigolo-mais-c'est-salaud" (à lire avec la mélodie et le bon rythme dans la tête sinon l'effet est raté, bien sûr). C'est donc trempée que je suis arrivée à la Fnac déjà blindée de monde; c'est en mode "chat mouillé" que j'ai attendu 2mn à Starbucks avant de laisser tomber, ne sachant pas comment jongler avec mes sacs; c'est en coup de vent et sans regrets que je suis passée devant Uniqlo (que j'irai dévaliser après les fêtes et seulement sous temps sec); et c'est depuis le bus que je suis passée devant les vitrines.

Voilà ma version perso des boutiques de Noël: pas de poupées aux visages méchants, pas de robes à paillettes, par d'accessoires de luxe qui me font regretter le temps des petits manèges, des lutins animés et des nounours dans des balons qui attendent le Père Noël. Je vais quand même finir ma journée devant un vieux Vogue, mais là, ma magie de Noël à moi, ce sont des jeux de couleurs et de lumières que la buée dans le bus a accentués pour mon plus grand plaisir.

EDIT  de 22h: Le Monde.fr titre ce soir "En vitrine, les sacs de luxe ont remplacé les peluches". Like.