30 ou quand je refléchis un peu trop le dimanche

Lorsque j'étais "petite" (ou plus jeune, dira-t-on), on avait l'habitude entre copines de partager  son âge idéal pour son premier baiser, sa "première fois", son mariage, son premier enfant, pour certaines le premier divorce, et re-belote pour les points précédents. C'est assez marrant sur le moment - c'est particulièrement flippant lorsque l'on atteint enfin l'âge en question.

On a beau en plaisanter, il reste malgré tout un arrière-goût assez amer lorsque les questions fusent. Alors oui, je suis passée du côté obscur de la Force en disant "oui" il y a plus de deux. Mais quand j'en discute autour de moi, j'estime avoir sacrément de la chance (sans pour autant m'en venter) d'être là où je suis, et d'être particulièrement bien accompagnée.

Passer le cap d'une dizaine, c'est revenir en arrière, faire le point, et envisager le futur avec un peu plus de poids sur les épaules. C'est être adulte sans avoir demandé quoi que ce soit, en repensant avec nostalgie à l'insouciance du lycée, aux papillons dans le ventre des premiers rencards, et aux coups de barre/coups de gueule qui font le quotidien, la famille et les amis.

 

Et si j'estime avoir de la chance, c'est parce que l'on me parle d'horloge biologique à chaque rendez-vous médical, que certaines autour de moi subissent une pression culturelle à se caser au plus vite, et qu'on ne sait jamais de quoi sera fait demain. Alors une fois de plus, j'ai bien envie de vous dire de profiter des petits plaisirs de la vie, et d'être reconnaissants pour tout ce qui vous rend heureux au quotidien, à chaque minute.

 

Pas de "Dimanche matin" ce weekend - je manque encore de temps pour vous dénicher des idées et infos dans les parages. Même lire Vogue ces temps-ci m'endort. La rentrée est intense, mais les vacances arrivent

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